Les chutes sont aussi intéressantes à voir des deux côtés, avec des différences notables qui justifient la double visite.

L'entrée dans les parcs est de l'ordre de 20 € par personne et par jour. Le 2° jour, mais du même côté, ne coûte que la moitié.


Le côté brésilien permet d'avoir une vision plus globale de l'intégralité des chutes. Celles-ci sont situées essentiellement côté argentin, donc on les voit mieux de face depuis l'autre côté. Les cheminements sont courts, et il n'y a que la passerelle qui mène au pied de la Gorge du Diable qui permet de "s'immerger" dans les embruns.

De même il y a peu d'animaux visibles, hormis les coatis, proches des ratons laveurs, dont le museau est équipé de quenottes pointues. Il faut sans cesse être sur le qui-vive avec ces bêtes, qui sont toujours en recherche de nourriture. Ils sont capables de monter sur une table pour arracher un sandwich, des doigts humains avec...

Commencer par ce côté nous a permis d'avoir une bonne vision générale du site, et il semble intéressant de commencer par là.


Du côté argentin, la topographie est bien différente. On circule le long des presque 3 km de chutes, soit en haut (sentier supérieur - 2.750 m de longueur) qui permet de voir au plus près les cours d'eau au débit conséquent se transformant en cascades, soit en bas (sentier inférieur- 2.700 m) dont des cheminements se terminent en belvédères à mi-hauteur des chutes.

Un 3° sentier, constitué essentiellement d'une passerelle circulant au-dessus des cours d'eau, offre la possibilité d'accéder à la partie sommitale de la Gorge du Diable. On y est moins mouillé que côté brésilien, et le bruit est tout aussi impressionnant. Là encore, admirer cette partie des deux côtés vaut le coup.

Tous ces sentiers sont accessibles via un petit chemin de fer (malheureusement diésel). C'est un peu touristico-touristique, mais bien utile pour économiser son énergie. D'autant que le soleil est généreux (env 30°) et certaines portions ne justifient pas une évolution pédestre.

Il est également possible de prendre des bateaux équipés de moteurs costauds afin d'accéder au plus près des chutes. Gilets de sauvetage et ponchos sont fournis ! Pour ceux qui n'ont pas peur de mouiller leurs cheveux...

Enfin, des guides proposent des visites commentées, voire des safaris (avec 4 x 4) à l'écart des sentiers habituels.

Aux différentes gares du chemin de fer on trouve de quoi se restaurer et donc, inévitablement, nos amis les coatis, toujours l'œil vif et la dent hargneuse... Mais cela met un peu de piquant à l’étape.

Tout le long des différents parcours, on peut admirer nombre d'oiseaux et surtout des milliers de papillons très colorés et peu farouches.

À un endroit seulement nous avons pu côtoyer des singes mono (des singes-araignées ?).

Ces chutes d'Iguaçu sont vraiment extraordinaires et sont un incontournable lors d'un voyage en Argentine. Le trajet en avion, depuis Buenos Aires, ne dure que 2 heures. Plus économique, des bus très confortables font également la liaison, mais en 18 h minimum.

Cette excursion sera indubitablement pour nous l'un des points forts du voyage.