Dès notre arrivée, et comme prévu depuis des semaines,  nous avons été récupérés à l’aéroport par « Le Petit Hergé », un français installé en Argentine depuis les années 1985. http://www.petitherge.com


Il nous loge dans son appartement, qu’il partage avec Clara son épouse argentine, et Victoria leur fille de 4 ans.

Comme il est architecte de formation et qu’il connaît bien ce pays, nous avons opté pour 3 visites guidées avec lui, complétant ainsi les visites plus habituelles des monuments.

Ceci nous a permis de découvrir plus en profondeur la vie de Buenos Aires, ses quartiers populaires aux rues parfois très mal fréquentées (avec sa recommandation de ne pas sortir de la voiture). Tel le quartier de La Boca, où rue très touristique (rue Caminito) côtoie des zones de non-droit, qui ne sont pas sans rappeler certains quartiers de Rio.


La capitale est une ville immense, composée de quartiers dont la taille de certains peut égaler une ville française ! Les déplacements se font en métro, en cars vieux et polluants, et en taxi peu onéreux.


L’architecture rassemble des bâtiments anciens d’allure européenne, et des immeubles modernes à l’architecture critiquable. Certains ont pris la place de beaux îlots d’un ou deux siècles malheureusement. Vers le bâtiment présidentiel, certaines façades portent encore les traces des balles tirées lors des insurrections liées à la junte militaire.


Le pays a retrouvé la démocratie et même le libéralisme, mais conserve (comme le Chili) l’habitude d’une présence militaire et policière bien apparente.

Depuis des dizaines d’années, le pays connaît une instabilité monétaire, avec une courbe en montagnes russes. Actuellement l’inflation est de l’ordre de 20%, et il est recommandé de ne changer de l’argent que pour quelques jours…


Les vacances de Pâques (4 jours fériés, sans embouteillages…), le beau temps (fin d’été) et notre Petit Hergé ont rendu ces 4 jours dans Buenos Aires très agréables et profitables.