La journée s’achève et, sitôt arrivés au logis, il faut d’abord prendre ½ à 1 heure pour rechercher sur AirBnb notre futur logement.

Enfin, il est temps de s’attaquer au suivi du blog.

Nous prenons tout d’abord plaisir à découvrir les commentaires laissés dans la journée. Il faut ensuite recopier et trier les photos et vidéos réalisées. Tout est archivé en dossiers et sous-dossiers dans le MacBook acheté quelques semaines avant le départ. À intervalles réguliers, je fais une sauvegarde de l’ensemble dans un disque dur externe.


La discussion s’engage. Quelles photos ai-je le droit de garder et quelles photos dois-je jeter ? Puis vient la sélection pour le blog. Le choix s’annonce parfois draconien. Il faut suffisamment de photos pour attirer le chaland, mais trop le lasserait. Et, parfois, le sujet était tellement passionnant qu’il y a pléthore de clichés !

Vient ensuite le temps de la retouche, pardon de la correction. Surtout pour les photos faites pendant les trois premières semaines, avec pour seul appareil photo le compact Canon de MJ. Car il ne vaut évidemment pas mon hybride Olympus, remisé au fond de la valise faute de chargeur oublié à Lyon. Un passage éclair par Photoshop pour rehausser un peu les couleurs, équilibrer les contrastes, revoir éventuellement le cadrage, puis réduire la taille afin de limiter le poids lors du transfert.


La vitesse d’internet s’apprécie à la longueur du câble sous-marin ! Les 4.000 km entre île de Pâques et Chili freinent les électrons plus sûrement que la force de Coriolis. Sans cesse il faut réactiver le wifi, qui a tendance à prendre le large.

À Huahine, même combat malgré la (relative) proximité avec Tahiti.

En Nouvelle-Zélande, la situation s’est arrangée pour peu que les tremblements de terre n’aient pas trop endommagé les fils.


J’ai fini par trouver le rythme, en faisant deux choses à la fois… Pendant que 5 à 7 photos prennent le chemin du serveur, je rédige l’article en rapport. Un œil sur l’indicateur du wifi baladeur, un deuxième sur l’indicateur d’envoi qui peine, un troisième sur les moustiques qui ont décidé d’ignorer la prise électrique qui leur est pourtant dévolue.

Ça y est, un premier jet d’images est passé. Pas de temps à perdre, il faut derechef expédier par delà l’océan le paquet suivant. Flûte, le wifi a décroché de nouveau…

Après quelques tentatives infructueuses, le voilà mystérieusement accroché.

Le transfert reprend, lentement, lentement. Il est 21 heures passées, les paupières sont lourdes, sollicitées qu’elles sont depuis 6 heures du matin.

Ouf, toutes les images sont uploadées. Il ne reste plus qu’à écrire quelques légendes, sauvegarder l’article dans l’état, et éteindre la lumière en ayant vérifié une dernière fois que l’ordinateur, l’iPad, l’iPhone et la batterie de l’appareil sont bien en charge. Heureusement je suis muni des adaptateurs nécessaires pour les différents standards de prises électriques des pays traversés.

Extinction des feux. Demain, une nouvelle journée de découvertes nous attend.