Nous avons passé 3 jours à Santiago, sous un franc soleil, appréciable pour les visites. La capitale est grande, évidemment, mais elle ne semble pas autant étendue que Buenos Aires (plus de 7 millions d'habitants pour la métropole de Santiago contre plus du double pour B-A).


Après la visite des incontournables de la ville: la Place d'Armes avec la cathédrale métropolitaine, la Monéda (le palais gouvernemental où a eu lieu le putsch de Pinochet du 11 septembre 1973 qui renversa Salvador Allende), La Chascona(la maison de Pablo Neruda dans cette ville), le Marché Central (où nous sommes étonnés de la taille des fruits et légumes, et où les étals regorgent de beaux poissons et fruits de mer), les quartiers typés et animés comme Bellavista. Nous avons même testé le métro, très moderne.


Dès le premier soir, nous avons rencontré une connaissance française, qui vit à Santiago depuis longtemps. Autour d'un bon verre de Pisco Sour, il nous a parlé longuement de ce pays qu'il connaît bien. Et, dimanche, il nous a emmenés en voiture en extérieur de la ville.

Tout d'abord pour connaître l'étonnant temple Bahai, construit sur une hauteur au début de la cordillère des Andes (voir photos). De là, la vue est superbe sur Santiago malgré la couche épaisse de pollution qui empêche de faire des photos détaillées.

Puis il nous emmena le long du fleuve Mapo, qui traverse la ville, remontant la vallée qui porte son nom, jusque dans le village de... Mapo... Par chance nous tombâmes sur la fin de la fête de Quasimodo, qui a lieu le 1° dimanche après Pâques.


Nous avons bien aimé Santiago, même si l'architecture est un mélange de bâtiments anciens typés et modernes sans grâce. Les gens sont beaucoup plus métissés qu'à Buenos Aires. Et, comme dans cette ville, il faut être sans cesse sur ses gardes pour les affaires. Le maître mot, se faire le plus discret et le moins attirant possible.

Ça tombe bien, je ne me promène pas avec mon reflex Olympus sur le ventre. J'ai réussi à oublier à Lyon son chargeur... Trop de préparations sans doute ! J'ai donc vidé les deux batteries à Buenos Aires et Iguaçu et, depuis, je me contente du compact Canon de Marie-José. J'espère recevoir mon chargeur à Tahiti, car impossible de trouver l'équivalent ici.